mercredi 31 juillet 2013

Sugata Mitra

- Wikipedia: http://en.wikipedia.org/wiki/Sugata_Mitra - Build a school in the cloud: http://www.ted.com/talks/sugata_mitra_build_a_school_in_the_cloud.html - http://www.npr.org/2013/04/25/179010396/unstoppable-learning - http://www.rslnmag.fr/post/2011/7/1/sugata-mitra_et-l-experience_a-hole-in-the-wall_le-revolutionnaire-pacifiste-de-l-education.aspx - http://www.rslnmag.fr/post/2013/02/28/Sugata-Mitra-1-million-pour-creer-des-ecoles-dans-le-cloud.aspx - http://steve-wheeler.blogspot.fr/2013/06/sugata-mitra-charlatan-or-genius.html

lundi 22 juillet 2013

Selon l’Unef, 27 universités pratiquent illégalement une sélection des étudiants

lesechos.fr 22/07/13

Dans son rapport annuel sur les dérives des universités, l’Unef, premier syndicat étudiant, accuse 24 universités de persister à imposer des frais d’inscription illégaux, contre 30 l’an dernier et plus 50 en 2005.

 Le rapport annuel de l’Unef sur les dérives des universités est alarmant. Selon le premier syndicat des étudiants, 27 universités pratiquent une sélection illégale des étudiants après le bac.

« De plus en plus d’établissements choisissent de limiter le nombre de places disponibles dans leurs licences par un processus de sélection », déplore l’Unef. « Cette nouvelle tendance » est « en totale contradiction avec la loi, qui stipule que la sélection d’un bachelier pour l’accès aux premiers cycles universitaires est prohibée », ajoute le syndicat.
Parmi les mises en cause figurent les universités de Savoie (pour ses licences de physique-chimie), Bordeaux 1 (mathématiques), Paris I et Paris X (droit franco-allemand), Bourgogne (Administration économique et sociale), Rouen, Marne-la-Vallée, etc.
Certaines universités s’abritent, selon l’Unef, derrière le fait que des formations spécialisées nécessitent des « pré-requis », par exemple en musique. Le syndicat rejette cet argument au motif qu’une formation de licence « est censée être adaptée au niveau baccalauréat ».

« Manque de moyens »

Cette pratique résulte du « manque de moyens » des établissements, dont 16 prévoient d’être en déficit à la fin de l’année, selon l’Union nationale des étudiants de France. Dans ce contexte, certaines « préfèrent réduire le nombre d’étudiants plutôt que d’affecter leurs moyens à l’embauche d’enseignants et au maintien de leurs capacités d’accueil », ajoute l’Unef. Elle a pour conséquence de pousser les étudiants « dans les bras du privé », estime le syndicat.

Selon son rapport, seuls 32,2% des bacheliers suivent des cours en faculté aujourd’hui contre 39,1% en 2005, alors que la progression des étudiants dans le privé a augmenté de 32% au cours de cette période.

Moins d’établissements épinglés pour frais d’inscription illégaux

Autre dérive dénoncée par l’Unef : 24 universités « persistent » à imposer des frais obligatoires en supplément des frais d’inscription, alors que les diplômes nationaux sont régis par des règles strictes. Mais cette fois, la tendance est plutôt à l’amélioration avec 24 établissements épinglés, contre 30 l’an dernier et plus 50 en 2005.
Quatre « sortent du lot »: l’Institut national polytechnique de Toulouse (INPT), où l’inscription au diplôme d’ingénieur s’élève à 9.000 euros contre un tarif réglementé de 606 euros, l’université de Grenoble 2 (800 euros de services « facultatifs » mutimédias), l’Agrocampus Ouest et Rennes 1 (750 euros en masters) et l’Université de Tours (150 euros en licence de droit franco-allemand). Pour les 20 autres, les frais sont de moins de cent euros (frais d’inscription, de dossiers ou de sports...).
L’an dernier, les établissements mis en cause dans le rapport de l’Unef s’étaient vigoureusement défendus en assurant respecter la loi.
L’Unef appelle le gouvernement à « contraindre les universités à respecter la loi » et à revoir le mode de financement des établissements.